Il tratto del caso

Ali in Italia - con F. Gambini e A. Mele come referenti - riprende il consueto incontro mensile sulla discussione condivisa di casi clinici per l’anno 2022-23 e proverà ancora una volta a seguire l’esempio di J. Lacan e a riflettere sugli effetti del discorso che sono generati dall’implicazione di un analista nell’ambito della sua pratica e in quella istituzionale di presentazione clinica.

“Come mai non avvertiamo tutti che le parole da cui dipendiamo ci sono in qualche modo imposte?”

Giovedì 23 febbraio 2023. Presenta il caso il dott. Salvatore Granato
Il caso è il lancio dei dadi che decide della singolarità di ciascuno. Il caso è lo studio psicoanalitico che esamina gli effetti del lancio di dadi.

Tutti gli incontri si terranno un giovedì al mese, dalle ore 21.00, in presenza a Torino e su ZOOM. Gli appuntamenti saranno per l’anno 2023: 23 marzo ; 20 aprile ; 25 maggio. La partecipazione è riservata a chi è in formazione o ha già pratica clinica. Per info e prenotazioni, si può scrivere a: info@ali-to.it oppure ali.in.italia@freud-lacan.it

Seminario di Marisa Fiumanò

Sede Laboratorio Freudiano Piazza Aspromonte 13, Milano, Italia

Sabato 13 gennaio dalle 9,30 in piazza Aspromonte, 13 a Milano, seminario di Marisa Fiumanò. Il rovescio della psicanalisi

Seminario di Marisa Fiumanò

Sede Laboratorio Freudiano Piazza Aspromonte 13, Milano, Italia

Sabato 6 aprile dalle 9,30 in piazza Aspromonte, 13 a Milano, seminario di Marisa Fiumanò. Il rovescio della psicanalisi

Seminario d’estate – SÉMINAIRE D’ÉTÉ LA PSYCHANALYSE À L’ENVERS AUJOURD’HUI

Centre Universitaire Méditerranéen 65, Promenade des Anglais, Nice, Francia

Dans L’envers de la psychanalyse, prononcé en 1969-1970, Lacan répond à sa façon à ce qu’on appelle les « événements de mai 68 » et aux révoltes étudiantes qui cette année-là se faisaient entendre. Il le fait à partir des conditions de la parole, en montrant que ce sont les mêmes que celles du lien social.

La parole ne peut être entendue et faire lien en effet qu’à certaines conditions logiques très précises : pour les articuler, Lacan reprend le terme classique de discours.

Comme il le démontre dans ce séminaire à partir des termes fondamentaux du sujet, du signifiant, de l’objet a ou de la jouissance, ces discours ne sont que quatre : le discours du Maître et le discours de l’Université, auxquels s’ajoutent le discours de l’Hystérique et, de manière audacieuse puisqu’il en fait dès lors un lien social possible, le discours du Psychanalyste — ce quatrième discours étant une réponse possible de Lacan à la contestation ambiante. De plus ces discours obéissent à une formalisation logique et topologique précise, montrant un jeu limité de permutations.

Quatre places suffisent en effet pour articuler les conditions d’une parole et d’une adresse : l’agent, l’Autre, la production, enfin la vérité. D’où suit par exemple que si la vérité n’est plus absolue, mais relative à chacun des discours, l’éthique ne sera pas non plus la même dans chacun : il y a là de quoi éclairer et questionner notre pratique, en interrogeant la possibilité et les limites du passage d’un discours à un autre.

Lacan nous donne ici des outils précieux pour analyser aussi bien le déroulement de la cure que les rapports sociaux ou le champ du politique aujourd’hui. L’aspiration révolutionnaire peut en être éclairée, tout comme ce qu’il appellera quelques années plus tard le discours capitaliste, comme torsion contemporaine du discours du Maître : nous y sommes en plein.

Ces ouvertures, parmi d’autres lues et travaillées tout au long de l’année, seront reprises à Nice lors de notre réunion annuelle. Si nous regrettons de n’avoir pu finalement organiser ce séminaire d’été à Quito, il sera l’occasion de faire entendre et de resserrer nos liens de travail avec l’Amérique du sud, et notamment avec nos amis équatoriens.